Suite à un effort physique ou des exercices, il est possible de ressentir des douleurs musculaires, ou une gêne, au niveau des muscles adducteurs, du lombaire, nerf sciatique, mollet, etc. Cela peut notamment se produire après une séance d’équitation, de musculation, de yoga, etc. Face à cela, il sera nécessaire de différencier ce type de douleur musculaire, d’une blessure, pour éviter un armement inutile concernant votre état de santé. Dans ce guide, on vous explique les symptômes d’un faux mouvement de contracture en sport, nos conseils pour vous soulager et soigner rapidement et des astuces préventives.
La douleur d’un faux mouvement
Les faux-mouvements sont très courants auprès des sportifs, mais également auprès des débutants. Elle touche les muscles des adducteurs, dont leur mission principale, comme leur nom l’indique, est l’éducation. En d’autres termes, il permet de faire des mouvements qui rapprochent les différents membres entre eux, dans votre corps. Leurs causes sont diversifiées, c’est pour cela qu’il faudra bien choisir son activité.
Il faut savoir que dans le corps humain, vous pourrez trouver des muscles adducteurs à de multiples endroits, comme :
- la main ;
- les bras ;
- le pieds ;
- l’intérieur des cuisses ;
- les doigts.
Il faut savoir que les fonctions d’un muscle adducteur ne se restreignent pas uniquement à l’adduction. En effet, si l’on prend celui de la cuisse interne, il est également chargé de la rotation ainsi que de la flexion de votre jambe.
Dans le cas d’une douleur au niveau de l’un de vos adducteurs, cela est régulièrement dû aux muscles, dont la fonction est de rapprocher vos cuisses de votre corps. En effet, le resserrement des cuisses est possible grâce à ces adducteurs. Ils vont du fémur jusqu’au pubis et son doté d’une grande puissance.
Comment reconnaître une douleur à l’adducteur ?
Généralement situé en bas du pubis, la douleur à l’adducteur se localise donc dans la partie interne de la cuisse. Vous pourrez donc souffrir de 2 types de douleurs. D’un côté, celle qui est localisée à l’insertion du tendon, c’est-à-dire sur le pubis. D’un autre côté, il y a des douleurs au niveau même du muscle interne de la cuisse.
Dans le cas de douleurs au niveau des deux parties, le terme approprié est la pubalgie inférieure. Afin de la distinguer, vous devrez contracter votre muscle, en écartant la cuisse. De ce fait, lorsque vous êtes au repos, vous ne ressentirez aucune douleur.
Les causes d’une douleur à l’adducteur
De nombreux sportifs souffrent régulièrement de douleurs aux adducteurs. On remarque beaucoup ces maux auprès des athlètes pratiquant des disciplines, comme :
- tennis ;
- football ;
- danse ;
- course à pied.
Pour en faire le diagnostic, le meilleur moyen est de voir un médecin du sport qui va comparer le côté qui vous fait mal, avec celui qui n’a rien, à travers divers mouvements, tels que :
- la contraction ;
- l’étirement ;
- la palpation.
Suite à cela, il vous prescrira sans doute une échographie.
Il est important de réaliser qu’il n’existe pas un unique traitement pour les douleurs aux adducteurs. En effet, ce dernier vous sera prescrit en fonction de la cuisse. Néanmoins, il est fortement recommandé d’arrêter l’exercice de votre activité sportive, de manière temporaire, que vous ayez une élongation ou une tendinite. Durant cette période, vous devrez vous reposer et prendre des anti-inflammatoires, pour que la douleur puisse disparaître graduellement.
En fonction des douleurs ressenties durant la consultation avec le médecin, ce dernier peut vous prescrire des séances auprès d’un kinésithérapeute ainsi que des injections de corticoïdes.
Il faut savoir que d’autres solutions sont disponibles pour les individus qui ne peuvent prendre de cortisone ou d’anti-inflammatoires. En effet, dans le cas d’une tendinite d’insertion, vous pourrez vous tourner vers la mise en place de :
- ultrasons ;
- repos sportif ;
- ondes courtes (mésothérapie).
Par contre, pour une déchirure ou une élongation, il sera indispensable de vous reposer durant 30 jours. Durant la première phase des douleurs aux adducteurs, il est conseillé d’appliquer de la glace, des ondes cicatrisantes ainsi que de l’électrothérapie.
Pour ce qui est de la physiothérapie antalgique, vous pourrez vous tourner vers l’amélioration de la lésion avec l’usage de la silice ainsi que la consommation de gélule d’harpagophytum, sous l’avis de votre ostéopathe.
Enfin, vous pourrez optimiser le processus de cicatrisation avec la consommation de zinc et de vitamine D3, pour éviter le claquage.
Nos conseils pour éviter les douleurs aux adducteurs
Afin d’éviter de souffrir de douleur aux adducteurs, il est conseillé aux joueurs de mettre en place des routines d’entraînements adaptés. Pour ce faire, il faudra faire des étirements quotidiens. De plus, assurez-vous de rester constamment hydraté et avoir un régime alimentaire riche en légumes et fruits. Au niveau de la zone, vous pourrez aussi faire des massages avec une huile adaptée.