Pour contrôler l’image de votre entreprise ainsi que votre ligne éditoriale, il est nécessaire d’avoir un total contrôle sur vos supports print. Face à cela, vous devez savoir qu’une communication print adaptée nécessite de se plier à des règles spécifiques répondant aux exigences du cahier des charges. Ainsi, le bon à tirer, qui est le dernier prototype, doit être signé avant de l’imprimer.
Le principe du bon à tirer
Connu sous l’acronyme BAT, le bon à tirer est une étape sous contrat avec l’imprimerie qui se présente en format numérique ou papier. Ce dernier est le prototype officiel. Une fois validé, l’imprimeur s’en sert comme document pour s’assurer que la commande est conforme à celle du client. Par conséquent, lorsque le BAT est signé, cela indique que le lancement de l’impression est validé.
L’utilité du bon à tirer
Les entreprises doivent s’intéresser considérablement aux supports print. En effet, chacun d’eux doit représenter le cahier de charge de la mission. Ainsi, l’étape du bon à tirer doit inclure une vérification minutieuse des dossiers commandés. De ce fait, l’imprimeur ainsi que le donneur d’ordre seront unis par un engagement approuvé.
Après la validation du bon à tirer, l’imprimer va concevoir des copies identiques au document qu’a envoyé le client. De ce fait, avant de communiquer l’ordre d’impression, il est nécessaire de consacrer un temps considérable pour la vérification de l’ensemble des détails composant ce BAT.
Dans le cas d’une coopération de divers services afin de créer le support print, il faudra que le BÂT passe par chacun d’eux avant de le valider. Ainsi, dans le cas d’une nécessité de modification du support, il faudra les communiquer clairement à toute l’équipe afin d’adapter :
- le graphisme ;
- la maquette ;
- le contenu rédactionnel.
Grâce à cela, vous pourrez obtenir le BAT final.
En outre, la validation d’un BAT est une certification concernant la détention de l’entreprise des droits d’utilisation de tout logo, visuel, police particulière et slogan apparent dans le support print. De ce fait, vous devez savoir qu’intégrer ces éléments dans les dossiers à imprimer est une décision du donneur d’ordre uniquement, et cela va de son unique responsabilité. Ajoutez à cela qu’il sera nécessaire également de respecter les droits d’auteurs des photographes lors de l’intégration de leurs photographies. Sans oublier aussi la protection que confère la réglementation de la RGPD concernant les informations des personnes qui y sont reproduites. Celle-ci a également le droit de corriger, supprimer et rectifier ses données. De ce fait, avant d’utiliser une image ou une information, il est recommandé d’avoir un consentement écrit.
Pour ce qui est de l’imprimeur, le BAT est un support sur lequel il devra se baser pour imprimer les documents et s’assurer que ces derniers sont conformes aux exigences du clients et à la qualité attendue. De ce fait, si une erreur apparaît suite au lancement du tirage papier, il sera impossible d’impliquer la responsabilité de l’imprimeur grâce à ce protocole contractuel. Vous devrez le considérer comme une attestation prouvant que le donneur d’ordre approuve l’apparence du support, son contenu ainsi que ses caractéristiques.
Les vérifications à programmer sur les bons à tirer
Il est nécessaire de relire attentivement le bon à tirer pour éviter tout oubli. Pour ce faire, il faudra vérifier 6 éléments principaux.
La disponibilité des parties composant l’édition
Il faudra commencer par l’analyse de la mise en page, en s’assurant de la disponibilité des textes, des titres ainsi que des visuels, mais également leur cohérence, leur harmonie et leur visibilité. De ce fait, il faudra examiner le document pour vous assurer qu’il contient tous les éléments.
Il faut savoir que divers soucis peuvent apparaître à la suite d’un calibrage adapté durant le montage ou le transfert pour l’impression. En effet, il est assez courant de trouver une mauvaise définition du calque, de la police, etc. Face à cela, il est recommandé d’imprimer avec une résolution faible pour établir une comparaison avec le bon à tirer et ce avant l’envoi de prototype final à l’impression.
La colorimétrie
Vous devrez impérativement étudier les couleurs du BAT. C’est une étape importante et assez compliquée. Dans le cas d’un bon à tirer numérique, l’aspect afficher sur l’écran et sur le papier sera différent. De ce fait, il est conseillé d’imprimer avec une qualité élevée en raison de l’importance des coloris pour les supports de communication. Ainsi, la validation ne devra être faite qu’après vous être assuré que les couleurs réelles de la charte graphique du plan de communication et du logo sont fidèles à la réalité, après l’impression.
Les composants rédactionnels
Le support print ne peut être écrit avec des erreurs d’orthographe ou de grammaire, surtout dans le cas des documents avec beaucoup de texte, comme le communiqué de presse. Ainsi, vous devrez être très vigilant pour éviter que votre stratégie de communication soit faussée par une tournure de phrase inadaptée. En parallèle, assurez-vous également que les détails inscrits dans les documents, comme vos coordonnées ou les adresses des ruelles, sont corrects.
Les visuels
Lorsque vous utilisez des visuels, vous devez avoir une vigilance considérable concernant chaque forme de modification, d’altération, de distorsion, etc. Par conséquent, votre support print doit comporter des images de haute qualité et qui ne soit pas déformer, pour un esthétisme important. Ajoutez à cela que vous devrez éviter les images cachées par des éléments complémentaires ou qui sont coupées.
Vous devez réaliser que les visuels ont une importance capitale lorsque vous organisez un événement public. C’est eux qui vont attirer l’attention de l’auditoire et permettront un renforcement de l’identification de l’entreprise.
Dans le cas de l’utilisation d’images issues d’une banque d’images, vous devrez éviter celles avec filigrane et plutôt acheter des illustrations. Toutefois, vous devrez indiquer les droits d’auteur et les sources nécessaires à l’identification juridique.
La police
Dans le cas de l’incorporation de diverses polices au sein du document, vous devrez établir une vérification pour chaque police et vous assurer de leur lisibilité. Dans certains cas, les effets d’optique peuvent rendre les polices d’écriture difficiles à identifier. De plus, leur composition doit être proportionnée selon leur utilisation sur le support print. En effet, une écriture sur un flyer, une affiche et un catalogue différent. Cela concerne également l’utilisation des mots en gras qui doit se faire en parcimonie.
Le rendu
C’est les détails concernant les finitions ainsi que le grammage du papier. Sans oublier la perte de fond qui se produit lors du pliage ainsi que de la découpe. Il faudra également être cohérent, homogène et avoir le contrôle concernant le sens de la lecture. C’est ainsi que vous éviterez les textes tronqués, les images coupées, une qualité de lecture basse, etc.
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