Sur le marché, on retrouve bon nombre de chaussons d’escalade, que ce soit en rigides, et souples, avec une cambrure, fabriqués en synthétique ou encore en cuire. Chacune d’elle à des avantages différents, certaines particularités ainsi que des inconvénients, selon l’usage que vous allez en faire. Ainsi, faire un choix adapté est nécessaire, peu importe votre niveau ! Cela est dû au fait que cet accessoire permet non seulement d’avoir une bonne technique de grimpe. Ce qui est essentiel lorsqu’on veut évoluer dans ce domaine. Face à cela, retrouvez dans la suite de ce guide tout ce que vous devez savoir pour sélectionner la paire de chaussons d’escalade qui vous conviennent.
La composition d’un chausson d’escalade
C’est assez délicat de faire un choix face à la variété de chaussons d’escalade qu’on trouve dans ce rayon ! Néanmoins, il ne faut pas paniquer, et plutôt avoir une approche selon divers critères. Ainsi, débuter par une compréhension adéquate de tous chaussons d’escalade est nécessaire. D’ailleurs, cela vous permettra de mieux comprendre le vendeur lorsqu’il évoquera des termes comme intercalaire, ou encore cambrure.
Les types de semelle pour des chaussons d’escalade
Afin de bien comprendre les chaussons d’escalade, il est nécessaire de réaliser qu’on retrouve sur le marché plusieurs types de semelles. Les choisir convenablement est impotent. Car, le rôle de la semelle, dans une pratique comme l’escalade, est un facteur déterminant. Ainsi, la semelle représente la partie inférieure des chaussons d’escalade. De ce fait, c’est elle qui protégera vos pieds, de la paroi avec laquelle vous entrez en contact. Ajoutez à cela qu’elle représente également un point de contact assez important.
Il faut savoir que dans la majorité des cas, elle est faite à partir de gomme. Ainsi, sa composition importe peu lors de la sélection d’un chausson d’escalade. Le plus important concerne surtout son niveau de souplesse.
L’intercalaire d’un chausson d’escalade
Cette partie est localisée entre l’intérieur des chaussons d’escalade et la semelle. C’est cette composante qui permet de connaître la forme et le niveau de rigidité des chaussons. Il faut savoir qu’elle n’est pas visible de l’extérieur. Néanmoins, vous devez y prêter une extrême attention ! Cela est dû au fait que ce sont les spécificités de l’intercalaire qui vont déterminer le niveau d’habileté du ressemelage. En d’autres termes, plus l’intervalle est de qualité, plus le chausson sera durable !
De manière générale, cette partie est conçue en EVA ou en carton.
La tige d’un chausson d’escalade
Disponible au niveau de la majorité des chaussures, la tige compose le haut du chausson d’escalade. Elle touche directement les pieds. Par conséquent, durant vos achats, il ne faudra pas négliger ce point. Vous devrez la choisir en fonction de votre type de peau et opter pour des matériaux qui ne vous irritent pas. Sur le marché, les matières les plus répandues pour la fabrication d’un tige pour chausson d’escalade sont le synthétique et le cuir.
En outre, vous ne devrez pas négliger le confort aussi, d’autant plus dans le cas des pratiques spécifiques. Par conséquent, les spécificités qui vont caractériser la pointe du chausson revêt une importance capitale. Car, c’est à cet endroit là que vont être nichés les orteils. Ainsi, il faudra vous assurer que la place dont disposent vos pieds est suffisante. C’est grâce à cela que vous n’aurez aucun souci à les garder durant tout la session.
Le talon du chausson d’escalade
On le retrouve à l’opposé de la pointe des chaussons d’escalade. Il permet de savoir si vous avez sélectionné la taille adaptée pour votre pair. Ainsi, si le pied le remplit convenablement, cela est un indicateur d’un bon choix. Par contre, dans le cas d’un flottement des petons et la disponibilité d’espace, il est nécessaire de prendre une taille en dessous.
Ajoutez à cela que l’importance du talon concerne également la bande de tension qu’elle comprend. Ainsi, au moment d’enfiler votre paire, c’est la bande de tension qui facilite le placement convenable de vos orteils dans le chausson. Ce qui permet d’avoir une meilleure précision. En effet, plus la distance entre vos orteils et la paroi est courte, plus vous augmentez votre accroche.
En somme, il sera nécessaire d’avoir un juste milieu entre bonne accroche et confort adapté.
La cambrure des chaussons d’escalade
Pour finir, la composante finale d’un chausson d’escalade est la cambrure. Vous pourrez trouver sur le marché divers types de cambrures, qu’il faudra distinguer en fonction du type de grimpe que vous privilégiez ainsi que de votre niveau.
Par conséquent, dans le cas où vous désirez pratiquer du dévers ou du bloc, nous vous recommandons de vous diriger vers les modèles dotés d’une forte cambrure. Grâce à cela, vous aurez une pousse plus adaptée au niveau des prises.
Par contre, pour un débutant en escalade ou une utilisation sur dalle, il est préférable de vous tourner vers un modèle plus plat.
Les paramètres à prendre en compte pour la sélection de chaussons d’escalade
Une fois que vous avez pris connaissance des principaux composants des chaussons d’escalade, il vous sera possible de les choisir selon des critères bien définis.
La forme des pieds
Une adaptation convenable au type de pratique est certes nécessaire lors de la sélection des chaussons d’escalade. Mais il faudra aussi prendre en compte les spécificités de vos pieds. Ainsi, on dénombre 5 catégories principale de formes de pieds :
- romain ;
- grec ;
- égyptien ;
- germanique ;
- celtique.
C’est ainsi que vos orteils pourront profiter d’un grand confort et éviter toute compression. Par conséquent, n’hésitez pas à essayer plusieurs types de chaussons, afin de trouver celle qui convient le mieux à vos pieds. Afin d’y parvenir, fiez-vous au ressenti ! Car, la pratique de l’escalade mettra la majorité de votre corps à rude épreuve. De ce fait, veillez à ce que le chausson sélectionné s’adapte à la forme de vos pieds.
Sélectionner le niveau de cambrure
L’importance que revêt la cambrure d’un chausson d’escalade n’est plus à prouver. Face à cela, lors de la sélection, vous devrez absolument le prendre en compte. Sur le marché, on dénombre 3 types de cambrures. Tout d’abord, il y a la cambrure nulle qui permet un bon confort dans le cas des pratiquants qui débutent l’escalade. Mais également pour ceux qui pratiquent sur dalle.
Ensuite, le second type est la cambrure moyenne qui est parfaite dans le cas d’une pratique en bloc ou en dévers. Ainsi, les grimpeurs auront la possibilité de pousser sur les volumes, que ce soit pour un travail à plat ou en adhérence.
Enfin, dans le cas des chaussons d’escalade dotés d’une une forte cambrure, elles permettent aux grimpeurs de gagner considérablement en technique. Mais, elles sont assez inconfortables. En effet, la pousse au niveau des prises est idéale grâce à la forme que donne la cambrure forte des chaussons à vos pieds. Cependant, lorsqu’elles sont portées par des débutants qui ont encore une maîtrise de base des règles de l’escalade, cette forme peut fatiguer ses mollets et ses pieds.
Le système de serrage
Il ne faut pas commettre l’erreur de négliger le système de serrage d’un chausson d’escalade. En effet, ces derniers vont continuellement être sollicités, lors du port des chaussons ou de leur retrait. De plus, ici aussi le choix devra être pris, selon le type de pied du grimpeur. Ainsi, afin de bien le choisir, il faudra connaître l’ensemble des systèmes de serrage disponible.
D’un côté, on retrouve le velcro qui est le système de serrage le plus répandu sur les chaussons d’escalade, en raison de leur simplicité d’usage. En effet, facile et rapide, ce type de système convient parfaitement à la pratique de l’escalade en salle. Néanmoins, le velcro présente comme inconvénient un maintien faible. D’ailleurs, les lacets offrent un meilleur maintien que le velcro. Néanmoins, dans le cas d’une pratique en salle, ce critère ne revêt pas une grande importance. En effet, les prises sont majoritairement peu techniques, comparé à celles disponibles à l’extérieur.
Par contre, la largeur des pieds ne doit pas être mise de côté, lors de la sélection d’un chausson en velcro. Ainsi, si ces derniers sont fin, vous pourriez rencontrer de la difficulté pour le serrage convenable des pieds. Ce qui affecte considérablement le niveau de maintien. Il ne faut pas oublier également que ce type de système de serrage s’use rapidement. Ce qui réduit la durabilité de vos chaussons.
D’un autre côté, on retrouve le type de serrage à lacets qui est le modèle traditionnel. Il est caractérisé par une grande précision et permet d’ajuster le serrage. Ainsi, vous obtenez un chausson doté d’un bon maintien. Ajoutez à cela qu’il présente comme autre autre avantage l’adaptation universelle à l’ensemble des tailles de pieds, grâce à son serrage personnalisable.
Pour finir, le dernier type de chausson est celui en ballerine qui est dénué de système de serrage. Il est assez facile de les reconnaître, puisque le chausson est doté uniquement d’une tige élastique. Ainsi, pour un serrage convenable, celle-ci doit être très serrée, afin d’offrir un maintien convenable au pied. Il fait savoir que vous trouverez également un système hybride, combinant le chanson d’escalade ballerine avec un système de serrage en velcro. Ce qui permet de bénéficier d’une optimisation du maintien.
Le niveau d’asymétrie du chausson d’escalade
Nous retrouvons une grande variation concernant les niveaux d’asymétrie de cet équipement d’escalade. Néanmoins, ce critère concerne plus ceux ayant un bas niveau. En effet, le niveau d’asymétrie peut impacter la technicité du grimpeur ainsi que sa précision. Ces paramètres ne sont généralement pas encore maîtrisés par les grimpeurs débutants.
Ainsi, l’augmentation de la technicité d’un chausson cause la diminution de son confort. Par conséquent, opter pour un important niveau d’asymétrie vous permettra de gagner en force au niveau du gros orteil et de votre technique en générale. Cependant, il faudra opter pour une approche progressive afin d’effectuer une bonne transition. Car, l’asymétrie a un impact considérable sur l’orientation de votre pied.
La bonne sélection des matières pour vos chaussons d’escalade
Le choix de la matière a une place importante lors de la sélection de n’importe quelle chaussure, qu’elle soit destinée à une pratique sportive spécifique ou non. Ainsi, dans le cas des chaussons d’escalades, nous retrouvons sur le marché, deux matières principales que sont le synthétique et le cuir. Ces derniers devront être sélectionnés selon les caractéristiques du pratique.
Par exemple, le cuir est une matière particulièrement adaptée pour les débutants en escalade. Cela est dû au fait que ce type de modèle se détend beaucoup et permet de profiter d’une bonne respiration. Ce qui n’est pas le cas lorsque la tige du chausson d’escalade est faite en synthétique. En effet, celle-ci est dotée d’un niveau de détente extrêmement bas, voire parfois inexistant.
Ainsi, pour orienter votre choix vers un modèle synthétique, vous devrez non seulement avoir l’habitude de ce type de chaussures. Mais en plus de cela, il faudra être sur d’être à votre aise ! Car, leur volume d’évolution est minime. De ce fait, dans le cas de la pratique de l’escalade de manière régulière, il est recommandé de privilégier le synthétique. Vous évitez la détente des chaussons et la durabilité de leur maintien, malgré l’usure.
Vous devez savoir, qu’aujourd’hui, vous pourrez trouver sur le marché des modèles hybrides, conçus avec une mixité des matières au niveau de la tige. D’ailleurs, le cuir doublé jouit d’une grande notoriété en raison de sa douceur, lorsqu’il entre en contact avec les pieds, et de sa conservation de sa caractéristique respirante. Ajoutez à cela qu’il se détend moins. Ce qui les rend plus durables.
Vous pourrez aussi trouver des modèles en microfibre synthétique et en cuir. De manière générale, vous trouverez la micro fibre à l’avant pour profiter d’un maintien optimal pour les orteils. Ainsi, grâce à ce mixe, l’aération est conservée grâce au cuir et la microfibre permet de bénéficier d’un bon soutien.
Choisir le type de gomme adapté
Il faut savoir que chaque type de chausson a un type de gomme qui lui est associé. Par exemple, la gomme est généralement tendre dans le cas d’un chaussant souple. Ce qui vous permet de profiter d’une adhérence et d’une flexibilité importante. Par contre, si vous cherchez plus une bonne résistance, il est préférable de se tourner vers la gomme dure que l’on retrouve au niveau des chaussants rigides.
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