En France, la création d’entreprise requiert d’avoir un budget déterminé, avant d’entamer toute activité. Ainsi, dans le cas des SARL, SAS ainsi que EURL, l’apport minimal est de un euros. Par contre, dans le cas d’une SA, il est de 18 500 euros. Cependant, même dans le cas de celle à un euros, il ne faut pas oublier les frais de rédactions des statuts d’entreprise qui sont à 100 euros, ainsi que celui du dépôt de dossier qui est à 45 euros, sans oublier la publication d’un avis dans le journal d’annonces légales avec un coût de 200 euros. Cependant, selon l’entreprise que vous désirez créer, ces coûts vont varier.
Quels sont les frais inhérents à la création d’une entreprise ?
Au fil des ans, créer une entreprise est devenu assez simple. Cependant, il est important de réaliser que la sélection du statut va entraîner la modification des frais qu’entraînent les formalités administratives. Ainsi, créer une entreprise par actions n’affiche pas le même coût lorsque cela concerne une :
- Eurl ;
- Sasu ;
- Eril.
Tout d’abord, des frais découlent des démarches nécessaires pour l’accomplissement de ce projet, tels que :
- les formalités administratives ;
- l’inscription au registre du commerce ;
- créer des statuts juridiques.
Ajoutez à cela que les obligations concernant ces démarches diffèrent d’une forme juridique à l’autre.
Toutefois, il est important d’éviter la sélection du statut en vous basant sur les frais de départ. En effet, ce choix devra se faire en fonction de la gestion la plus adaptée pour l’entreprise et celle qui va garantir sa pérennité ainsi que les outils disponibles pour monter l’entreprise.
Ainsi, lors de l’établissement du business plan, il faudra inclure l’ensemble de ses dépenses. Ainsi, vous n’aurez pas à les subir lors du lancement.
Est-ce qu’il est coûteux de se faire accompagner par des spécialistes ?
Lancer un projet d’entreprise n’est pas simple. En effet, pour réussir, il faudra plusieurs clés en main. Parmi les conseils les plus avisés, on retrouve le recours aux services d’un spécialiste pour vous guider dans vos choix, tels que :
- la sélection du régime fiscal ;
- la conception du dossier de création ;
- mieux comprendre les statuts juridique ;
- les possibilités de financements ;
- l’étude du marché.
Ainsi, vous faire accompagner dans ce tout nouveau projet vous évitera bon nombre d’erreurs, notamment si la forme juridique sélectionnée est complexe.
Vous pourrez vous faire accompagner par des cabinets d’expertise, dès vos premiers pas dans le domaine de l’entrepreneuriat. Certains proposent un accompagnement gratuit pour créer votre entreprise. Ensuite, leurs services sont payants lorsqu’il s’agit de gérer la comptabilité. De plus, beaucoup pensent que leur service est coûteux. Hors qu’en demandant un devis, vous vous rendrez vite compte que les tarifs sont très abordables.
Quel est le coût de base pour créer une entreprise ?
L’apport d’un capital social est nécessaire pour la création d’une société. Ce sont les associés de l’entrepreneur qui devront faire cet apport, dans le but de réaliser le remboursement des montants engagés pour créer l’entreprise et la développer. Ainsi, dans le cas d’une EURL, une SARL et une SAS, l’apport obligatoire est de 1 euro. Par contre, dans le cas d’une SA, le montant minimal de l’apport est de 37 000 euros. Cependant, le versement peut se faire partiellement. C’est-à-dire que pour créer l’entreprise, il faudra verser la première moitié (18 500 euros), ensuite pour le reste, il est possible de le faire par tranche, sur une durée de 5 ans.
Enfin, vous devez savoir que l’entreprise individuelle n’a pas de capital social.
Quel est l’apport initial minimal en nature pour créer une entreprise ?
Dans le cas où vous désirez réaliser une apport initial en nature, pour le capital social de l’entreprise, il sera indispensable de faire une demande d’expertise auprès du commissaire aux apports.
Pour ce qui est de ses honoraires, ils ne sont pas fixes. En effet, il a la totale liberté de déterminer son prix en fonction du type d’apport en nature et de sa valeur. Face à cela, il est toujours conseillé de demander un devis.
Dans le cas d’une EURL ou d’une SARL, il est possible de ne pas recourir à ce commissaire. Cela est notamment possible lorsque cet apport ne dépasse pas la moitié du capital et que sa valeur est inférieur à 7 500 euros. Cependant, cette décision devra être unanime de la part des associés.
Par contre, nommer un commissaire pour l’apport en nature est une obligation dans le cas d’une SA ou d’une SAS.
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